L’autre jour, nous étions au restaurant. La conversation a amené mon ami religieux.
“Quelle est le sens de la vie?”
LA VIE, avec un grand L et un grand V. Je ne suis pas senti assez compétent pour répondre à cette question. J’ai choisi de répondre. “Le sens de la vie maintenant est de finir ce délicieux repas”
“Non, mais quelle est le sens de la vie pour toi?”
En ajoutant ces deux derniers mots: pour et moi. Mon cerveau a explosé dans toutes les dimensions possible qu’il pouvait à ce moment la.
Je suis passé de l’enfer au paradis. Du domaine des mors à l’atlantide. De dire bonjour au serpent du jardin d’éden au superordinateur qui gère une simulation qu’on appelle: la réalité.
De l’introduction de libre arbitre et de son effet sur cette simulation, à l’observateur qui analyse les résultats.
De son sourire multidimensionnel que cet observateur porte à la vue de la vénération qu’il reçoit, à tout les voyages qu’il entreprend pour vivre la simulation sans intervenir contre le libre arbitre.
Je voyais qu’il attendait ma réponse.
Mes perceptions avaient du mal de se traduire en mots. Elles s’installaient dans mon corps. Mon corps voulait de l’action. Je laissé parler mon corps.
“Derrière le substantif, il y a le verbe de vivre. Le sens de la vie se trouve dans chose que nous vivons chacun de manière individuelle”
Il m’a parlé de son dieu et de la vérité de son livre. Je voulais répondre quelque chose de censé. Je voulais être engagé dans cette discussion .
Mais mon farceur, mon malin, mon égo, mon obscurité a repris le dessus.
“Ton livre est un best un best seller, il a survécu beaucoup de siècles. Seulement, ça reste un livre. Un livre écrit par un psychotique que certaines personnes ont cru”
Nous étions 3 à table. Une personne rigolait fort. Une personne se sentait maline.La dernière se sentait frustrée.
Quelle est le sens de ce que ces personnes ont vécu?
C’était vraiment des bonnes pâtes en tout cas.
